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Quentin nous donne son retour d'expérience sur son passage au bootcamp de la Caspesule en mai 2021. Venant d'un milieu étranger à la Tech, Quentin voulait gagner en expertise technique et en autonomie pour d'une part pivoter dans sa carrière et d'autre part monter un MVP. Avec un profil d'entrepreneur, quoi de mieux qu'un bootcamp pour apprendre à coder son app !
Je m’appelle Quentin, j’étais directeur général d’une petite ONG d’accompagnement d’enfants en situation de grande précarité. Après 15 années dans l’intérêt général et le secteur public, et après avoir eu l’occasion d’effleurer le digital, j’avais envie de pouvoir 1) approfondir la partie technique pour comprendre ce qui se passe, 2) construire mes propres outils et side projects, et 3) amorcer une reconversion potentielle et/ou faire prendre de la valeur pécuniaire à mon profil.
Parmi tous les bootcamps que j’ai regardé, celui-là abordait véritablement les technos les plus accessibles, les plus utilisées et les plus immédiatement actionnables du paysage digital. Que ce soit pour faire du web ou du mobile, j’allais pouvoir rapidement être dans l’action. A cela s’ajoute que je ne pouvais, connaissant mon profil, me permettre une formation magistrale, avec peu ou pas de projets à réaliser.
A la Capsule, et c’est pour ça que je l’ai choisi, le format est une journée = un projet (ou sous-projet). C’est ce qui me convient parfaitement. On étudie 2h toutes et tous ensemble le matin une notion, un concept, une fonctionnalité, et sur le reste de la journée on se confronte au réel avec un ou plusieurs projets à déployer pour de bon. Projets qui incluent les notions vues auparavant pour les conforter et les nouveautés du jour. La mise en pratique non-stop, épaulée par des pairs et des teachers assistants disponibles tout le temps, est ultra-formatrice. On rencontre in vivo tous les bugs auxquels n’importe quel développeur est confronté dans la réalité. Et on apprend en faisant.
J’ai adoré cette formation ! Elle m’a permis d’acquérir des bases pour coder tout ce que je désire, tout en m’apprenant des skills plus macroscopiques, comme savoir chercher la solution à mon problème de code au sein des communautés existantes. A partir de là j’ai pu coder (à peu près) tout ce que je voulais. Et j’en ai au final fait une large partie de mon métier. Objectifs atteints donc.
On ne devient pas développeur en 3 mois. En revanche on amorce un processus qui permet de le devenir en pratiquant ensuite. A mon avis, le bootcamp est une rampe de lancement, mais il faut plonger dans des projets réels ensuite pour continuer à progresser. Le bootcamp pose de bonnes bases, et la vraie vie vient construire plus de plasticité et d’agilité par-dessus. Mais en réalité je pense que j’aurais pu être recruté comme développeur dans la foulée si je l’avais souhaité. Mon conseil : s’éclater à coder avant, pendant et après le bootcamp. Le plaisir de tester mille et une choses est une des clés à mon sens. Et la préparation en amont permet de bien prendre le train en route sans être submergé par les premiers apprentissages, conséquents. Autre conseil, si le bootcamp se fait en hybride, y aller régulièrement permet de tisser des liens avec les autres apprenants et de progresser mille fois plus vite.
Deux ans après, je suis directeur de projets web et code trois projets importants en parallèle, dont l’un a donné lieu à la création d’une start-up et à des signatures avec de premiers clients. C’est épanouissant et riche en aventures.
C’est un tremplin très intéressant qui fait sens si l’on s’investit à fond pendant ET ensuite. Un peu chère au demeurant, elle a pour autant le mérite de permettre de vrais décollages professionnels pour peu que l’on prenne l’exercice au sérieux.
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